Une situation à mettre en regard des différentes opérations d’ouverture sociale menées par les établissements ou les pouvoirs publics, comme les Cordées de la réussite ou les dispositifs « Égalité des chances ». Ces programmes n’ont eu « aucun impact au niveau global et servent surtout d’outils de communication », répondent les auteurs. Certaines écoles « mettent l’accent sur l’augmentation de la part d’élèves boursiers, mais une partie de ces boursiers appartiennent aux classes moyennes et disposent de bourses de très faible niveau ».
« La part, dans les classes préparatoires aux grandes écoles, des enfants d’ouvriers et d’employés, qui représentent 40 % des jeunes, n’a pas changé depuis la fin des années 1990. »
UN ACCÈS AUX ÉTUDES PLUS IMPORTANT, MAIS INÉGALITAIRE
L’inégalité entre enfants d’ouvriers et enfants de cadres concerne également l’université. Ici, les enfants d’ouvriers se raréfient au fur et à mesure de l’avancée dans le cursus, réprésentant 7,8 % des étudiants en master, contre 33,5 % pour les enfants de cadres ou de professions libérales.