S.M. : Il y a tout de même des savoirs qui sont très importants. On s’en rend compte après avoir quitté l’école. Je trouve ça dommage qu’au moment où nous sommes en parcours scolaire, de ne pas comprendre pourquoi on fait tel ou tel exercice. Par exemple, savoir qu’il y a autour de nous un système solaire, même si ça ne me sert pas au quotidien, je trouve ça génial. On arrive à faire de beaux contenus dès la maternelle, mais ensuite on perd cela, je trouve ça très dommage. Le savoir gratuit, c’est merveilleux, mais dès lors que ça devient du bourrage de crâne, on s’éloigne du plaisir. Ce dernier mot est d’ailleurs rare dans les programmes ministériels. L’enfant serait assez intelligent pour se saisir du sens de ses enseignements. Mais on est passés complètement à côté de ce sens.
« Ceux qui prônent le port de l’uniforme sont très loin du compte »
Le témoignage d’une violoncelliste, Isabelle, semble montrer que l’école ne prend pas en compte les situations personnelles des enfants…