Parallèlement, le ministère de l’Intérieur travaille sur la question des contre-discours, notamment sur la Toile. Une discussion a été ouverte avec les grands acteurs de l’Internet comme Google et Twitter. « Le premier écueil à éviter », affirme Muriel Domenach, « est de fermer les sites parodiques pour les rouvrir après, comme cela a été fait récemment, et tarder en revanche à boycotter les vrais sites djihadistes ». L’État demande par ailleurs à ces acteurs d’encourager davantage les sites qui proposent un contre-discours, soit par le recours au sponsoring gratuit soit en améliorant leur référencement. Enfin, plus compliqué, est l’appel à la sphère culturelle, si ce n’est l’idée de responsabiliser les artistes sur cet enjeu.
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03.04.2017