Traduction :
« Beaucoup de personnes ont mal perçu mon tweet qui évoquait le fait que les femmes n’étaient pas obligées de porter le hijab. Je voudrais simplement dire que mon tweet n’avait pas de but précis. J’ai juste posté ce tweet et chacun est libre de le percevoir comme il veut. Oui, beaucoup de femmes sont forcées de porter le hijab. C’est horrible et je l’ai dénoncé plusieurs fois. Le hijab ne représente pas cette oppression, ce n’est pas pour cela que des femmes choisissent de le porter. J’ai personnellement choisi de porter le hijab pour moi-même, et pour Dieu. Je ne parle pas au nom des autres femmes. Je ne représente personne d’autre que moi. Dans tous les cas, je me battrai toujours pour les autres et cela me brise le cœur de savoir que certaines femmes n’ont pas la possibilité de faire ce qu’elles veulent de leur corps. »
Autrement dit, Lamyaa n’avait pas l’intention de faire une généralité de son cas et son message, comme celui de son père, nous rappelle une chose essentielle : la liberté religieuse, c’est le droit de vivre sa religion comme on l’entend et l’interdiction de l’imposer à qui que ce soit. Eh oui, ça n’est pas plus compliqué que ça, finalement.