Karaté, judo, kung-fu…
Si l’idée est géniale, l’application a aussi ses limites. D’abord « parce qu’elle n’est disponible que sur smartphone, or les jeunes femmes mauritaniennes n’ont pas toujours les moyens de s’en offrir un », reconnaît Dioully Oumar Diallo : « En plus, il faut du crédit pour envoyer le message d’alerte et un bon réseau pour activer la géolocalisation, ce qui n’est pas toujours le cas ici. » L’ingénieure estime alors que son application ne peut suffire pour lutter contre ces violences qui se multiplient au fil des ans. Une nuit, c’est une de ses sœurs qui est victime à son domicile d’une agression ultraviolente au cours de laquelle un homme armé tente de la violer.
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