Les autorités de la Macédoine voisine ont adopté un dispositif analogue en 2015, criminalisant la participation à des conflits à l’étranger et le financement y afférent avec 5 ans d’emprisonnement. Tandis qu’au Kosovo, ce n’est que depuis 2014 que la police réprime les activités djihadistes. Cette année-là, elle a arrêté une douzaine de suspects, y compris des imams.
Ce qui n’a pas fait disparaître la menace des ressortissants rentrant chez eux après avoir combattu en Syrie ou en Irak. Les défaites militaires de l’EI en augmentent la probabilité, et les analystes pensent que l’organisation pourrait se tourner désormais vers l’Asie Centrale, l’Asie du Sud-Est et les Balkans, d’importantes zones géopolitiques dotées d’exploitables histoires de guerres et de conflits non résolus.