« Quand je convertis quelqu’un, je le convertis vraiment à la haine » : rencontre avec un faux prophète

Cette manipulation est ce qui identifie aujourd’hui la radicalité aux gestes les plus meurtriers et aux opinions les plus asservies. Or, pour Marie-José Mondzain, la radicalité, c’est tout le contraire de l’asservissement, c’est une « énergie politique » qui libère [cf: radical, de radicalis : aller à la racine des choses]. « S’il y a un lieu où la radicalité a un sens, c’est dans le monde des idées et de la création. » Je crois donc qu’il faut redonner à ces personnes le désir de s’engager fortement, totalement dans leur vie, par exemple dans l’art, dans l’écologie, dans l’humanitaire, bref, dans toute solution transformatrice et créatrice, ni mortifère ni extrémiste, mais qui contribue à faire sentir un mouvement dans L’existence.