« Je me rends compte que j’ai tout perdu, conclut-il lucide. J’ai perdu mes amis. J’ai perdu l’estime de ma famille. J’ai déçu ma mère. […] Je pense que j’ai déçu mon frère aussi. Je me prenais pour un référent de Dieu sur terre. » En détention, Djebril, aujourd’hui âgé de 25 ans, est toujours suivi psychologiquement. L’équipe pluridisciplinaire qui l’a évalué estime que son évolution est positive. L’administration pénitentiaire s’alarme surtout d’une chose : qu’il retombe à nouveau dans la dépression.
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