Jugé ce lundi pour le projet d’attentat au sémaphore de Port Vendres, Djebril a livré aux enquêteurs un récit très fort relatant son processus de radicalisation. Un document rare que nous avons pu consulter.
article de Timothée Boutry publié par le Parisien le 8 avril 2018
Ce n’est pas un interrogatoire mais un long monologue. Une confession même, de près de dix pages. Le 14 juillet 2015, à 20h45, Djebril A. fait face à deux policiers de la Direction générale de la sécurité intérieure (DGSI) dans les locaux de l’antenne de Marseille. C’est sa cinquième audition de garde à vue. La veille, ce jeune homme alors âgé de 23 ans a été interpellé. Les services de renseignement le suspectent d’avoir fomenté, avec deux complices, un attentat contre un site militaire, le sémaphore du Fort-Béar à Port-Vendres(Pyrénées-Orientales).