Les séquences fictionnées, familiales, renvoient à autre chose qu’à l’enquête menée par Nedjma. Elles permettent d’évoquer des événements qui faisaient l’actualité en Algérie au moment du tournage. De les lire comme autant de symptômes du paysage social et politique du pays. Comme le décès d’Aït Ahmed, figure historique de la guerre d’indépendance, éternel opposant au régime autoritaire mis en place depuis l’indépendance et qui, ultime pied de nez, a refusé d’être enterré aux côtés des officiels pour reposer dans son village natal de Kabylie. Ses obsèques ont drainé des dizaines de milliers de personnes qui réclamaient une « Algérie, libre et démocratique. »
0