En 1999, le capitaine Bolsonaro estimait que l’avenir du Brésil passait par une bonne guerre civile et l’élimination de 30 000 personnes (le chiffre des victimes de la dictature militaire argentine), en commençant par le président social-libéral de l’époque, le sociologue Fernando Henrique Cardoso.
Sous les deux présidences de Dilma Rousseff, les couteaux se sont aiguisés. Non seulement la présidente était elle-même une ancienne guérillera, prisonnière politique et torturée sous la dictature, mais elle a eu le front de réunir une Commission nationale de la Vérité (2011-2014) pour faire la lumière sur les violations des droits humains perpétrées par des agents de l’État entre 1946 et 1988.