Le Brésil de Bolsonaro : apocalypse now !

Les plus « durs » d’entre les militaires n’ont jamais estimé que la répression avait été suffisante (434 morts officiellement reconnus, des milliers de torturés et d’exilés), n’ont pas accepté le retour de la démocratie ni esquissé le moindre mea culpa ou regret.

La partie la plus politisée de la corporation ne se contente pas de l’impunité, garantie par la loi d’amnistie de 1979, mais veut reprendre les armes. La « Nouvelle République », qui a succédé à la dictature, a permis le retour dans la vie politique et même l’accession au pouvoir de ceux que l’extrême droite voit comme les « vaincus de 1964 », c’est-à-dire le large spectre de tous les opposants à la dictature militaire.