Le PT et, avec lui toute forme d’opposition, est assimilé à l’anti-Brésil, à un chancre qu’il est légitime d’extirper par les moyens les plus violents.
L’extrême droite militaire à l’heure de la revanche
Bolsonaro, son colistier, le général Hamilton Mourão, et l’extrême droite militaire (armée et police) qui les soutient, ne sont pas, à proprement parler, des « nostalgiques de la dictature militaire », mais ils se considèrent comme les soldats d’une guerre éternelle contre un ennemi fantasmé. Pour eux, la « Révolution de 1964 », c’est-à-dire le coup d’État qui a installé le régime militaire jusqu’en 1985, est une victoire remportée sur la « subversion » qui avait commencé à infiltrer le Brésil.