Bray-sur-Seine, ville-laboratoire de l’accueil des réfugiés à l’heure des municipales

Un choix du maire LREM Emmanuel Marcadet qui, conscient du risque de crispations sur un terreau du Rassemblement national – Marine Le Pen est arrivée ici en tête des deux tours de la présidentielle -, a créé un « Lab fraternel », structure qu’il dirige et qui offre les mêmes services aux migrants qu’à la population locale.

Arrivée en janvier 2019 dans le CPH, Sophie Mangoyo-Malonda pense devoir son intégration au Lab. « Il y a des personnes qui vous saluent, d’autres qui passent outre. Il y a des racistes mais, dans l’ensemble, j’ai été très bien accueillie », explique-t-elle à l’AFP lors d’un atelier sur la gestion du budget.