Une méfiance persistante
Cette fraternité réaffirmée peut-elle durer ? Sur ce point, le pessimisme relève la tête : 46 % pensent que la crise va pousser au repli sur soi, 44 % croient à l’inverse que les citoyens sortiront de la période plus « soudés ».
« La fraternité a besoin d’opportunités pour continuer d’exister : si on veut qu’elle soit autre chose qu’un sentiment de crise, ou une valeur immobile au fronton des bâtiments publics, il faut éduquer durablement à la connaissance et la compréhension des autres », veut convaincre la présidente de l’association de dialogue interreligieux Coexister, Radia Bakkouch.