Avec Coexister, des jeunes de convictions différentes prônent le vivre-ensemble

Des différences de convictions source de richesse commune

Au sein de l’association, les convictions de chacun « ne sont pas menacées par celles des autres », assure Samuel, fondateur de Coexister et président de Coexister Europe. Selon lui, même si ces convictions sont « contradictoires » et parfois porteuses de « vérités incompatibles », elles peuvent être source de « zones de commun ». Pour une autre membre, Maud, ces contradictions permettent même de faire « avancer les choses » : « On peut être d’accord, de ne pas être d’accord, et c’est comme ça qu’on construit le débat. »

Pour les membres de Coexister, les différences sont une source de richesse. Maud prend l’exemple de son amitié avec une jeune femme qui vient d’un milieu social différent, ne fait pas les mêmes études, n’a pas la même religion et lui apporte une richesse « incroyable » : « Et là, je me rends compte que la diversité, finalement, c’est ce qui nous pousse plus loin. » Gabin, athée, explique que ça lui « fait du bien » d’apprendre de ses « amis chrétiens et musulmans ». Il encourage à sortir d’une « bulle de sécurité, de confort »pour aller vers des personnes qui pensent différemment : « Ça vous nous apporter quelque chose en plus. »