De nombreux prédicateurs ont tourné pour ainsi dire casaque après les attentats, notamment sur la question de la sexualité, qui pouvait nourrir d’affreux dilemmes chez de jeunes ouailles tiraillées entre l’ «Occident impur» et la «pureté islamique». Concernant l’imam Rachid Eljay, l’histoire des enfants transformés en porcs et en singes s’ils écoutent de la musique, propos tenus avant les attentats de 2015, me paraît moins grave que ce qu’il a dit un jour, avant les attentats là aussi, sur les femmes risquant le viol si elles se montraient non voilées dans l’espace public. Il ne dit plus cela désormais.
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