Les actes anti-LGBT dans l’univers professionnel ont augmenté de 17% l’an passé. A l’aube de la gay pride, le point sur ce facteur de souffrance au travail et comment mieux lutter contre.
Coming out forcé, moqueries à la machine à café, lynchage dans les vestiaires, discrimination à l’embauche, congé parental refusé, harcèlement… 12% des appels de détresse reçus par SOS homophobie concernent des mésaventures dans le cadre du travail. L’association a de nouveau enregistré une hausse des actes anti-lesbiennes gays bi et trans (LGBT) en 2016, selon son rapport annuel, publié en mai.
Les collègues, premiers agresseurs
Et les principaux agresseurs ne sont pas les supérieurs hiérarchiques, mais les collègues. « Au-delà des insultes, le rejet se traduit également par une attitude physique excluante de la part de certain-e-s collègues », rapporte l’association. Et « lorsque la victime a le courage de dénoncer une agression, l’appui des supérieur- e-s est loin d’être toujours assuré », souligne le rapport.