« Il me téléphone à sept ou huit heures du matin. Il était énervé à l’extrême, même sa mère n’arrivait pas à le comprendre. Il me dit : Voilà papa, je te demande pardon, j’ai fait une connerie avec un gendarme… Je lui ai dit non, moi je ne donne pas mon pardon parce que tu as touché à un gendarme », a raconté son père après sa garde à vue.
Toxico, mais aussi petit délinquant. Jusque-là, il avait commis des vols, dont un à main armée qui l’avait conduit en 2001 en prison, où il a passé 5 ans. Puis rebelote en 2009, mais cette fois pour trafic de drogue : 3 ans, puis 5 ans encore. C’est là qu’il a du se chercher une autre voie, peut-être pour se repentir, ou, dans une tentative désespérée, de donner un sens à sa misérable vie. C’est là, entre quatre murs, dans le silence de sa cellule, qu’il a eu l’idée de tuer des gens. Au nom d’un dieu qu’il ne connaît pas, d’une religion qu’il n’a jamais connue.