Avec cette inculpation, ce sont six anciens cadres et dirigeants de Lafarge qui sont mis en cause dans cette affaire. Ils sont notamment accusés de financement du terrorisme, en l’occurrence, celui de l’organisation dite Etat islamique ou Daesh, en Syrie. Des ONG s’interrogent sur ce que savait l’Etat français. Article publié par latribune.fr
Eric Olsen, nommé en avril 2015 pour diriger le nouveau géant mondial du ciment issu de la fusion du français Lafarge et du suisse Holcim, avait quitté le groupe le 15 juillet 2017, à la suite d’une enquête interne sur d’éventuelles transactions avec des groupes armés en Syrie. A l’époque, il s’était défendu d’avoir été « en aucune manière impliqué ni même informé d’actes répréhensibles ».
Financement d’une entreprise terroriste, mise en danger de la vie d’autrui
Hier soir, l’ex-directeur général de LafargeHolcim, a été mis en examen et placé sous contrôle judiciaire, dans le cadre de l’enquête sur la cimenterie de Jalabiya, en Syrie, a-t-on appris de source judiciaire. La même source indiquait qu’Eric Olsen a été mis en examen par un juge d’instruction chargé du dossier des chefs de financement d’une entreprise terroriste et mise en danger de la vie d’autrui. La société Lafarge n’a pas souhaité faire de commentaires.