Les musulmans sont les premières victimes du terrorisme djihadiste dans le monde. 90% des victimes de Daech sont des civils musulmans qui vivent en Irak, en Syrie ou en Turquie.
On l’oublie parfois mais les musulmans du monde entier payent un colossal tribut au terrorisme djihadiste. Des victimes des GIA algériens dans les années 90 – une guerre civile qui a fait quelques 100 000 morts – aux victimes de Daech en Syrie et en Irak, ou de Boko Haram au Nigeria, en passant par les victimes d’Al Qaida en Afghanistan et en Irak, les musulmans sont, de loin, les premières victimes du djihadisme.
L’écrasante majorité des victimes du terrorisme djihadiste sont musulmanes
De 2000 à 2015, sur les 167 221 victimes d’actes terroristes dans le monde, 98% (soit 163 532) se situaient en dehors de l’Europe et des Etats-Unis, selon la plus grande base de données sur le terrorisme, GTD (Global Terrorism Database), de l’université du Maryland. Et parmi toutes ces victimes, 75% vivaient dans l’un des 25 pays musulmans. Cela ne signifie pas que toutes ces victimes étaient musulmanes : elles étaient aussi chrétiennes, juives, yézidis ou appartenant encore à d’autres minorités religieuses. L’immense majorité d’entre elles, cependant, étaient musulmanes.