Si ces programmes restent encore modestes par le nombre d’individus impliqués, ils répondent à des besoins spécifiques et ciblés. Dans le domaine de la santé, par exemple. En Somalie, «plus d’un tiers du gouvernement est composé de membres de la diaspora, approchés par MIDA», rapporte Florence Kim, porte-parole de l’OIM.
De «l’African dream» à la réalité
«Parmi les membres de ma famille, chez mes amis, il y a plusieurs personnes qui aimeraient rentrer mais ils se disent: »C’est compliqué, on verra après »», confie Khadidiatou. En effet, comme le soulignait le titre de l’émission 7 millions de voisins sur RFI, Les «repats» sont-ils tous faits pour retourner sur leur terre d’origine ? Le choc culturel, les difficultés d’ordre administratif, économique ou relationnel peuvent refroidir l’enthousiasme du «repat» une fois sur place.