Comme il le raconte sur son blog, les premiers temps sont difficiles, surtout pour un jeune chef d’entreprise obligé de s’habituer à un mode de vie différent, et des habitudes locales parfois étranges pour quelqu’un ayant grandi en France. «J’ai découvert en arrivant que les jours de pluie, personne ne vient travailler !», s’amuse aujourd’hui Jean-Yves, à la tête d’un cabinet de conseil en recrutement, sept ans après sa «répatriation» au Cameroun.
Prendre part au développement de l’Afrique
L’Afrique connaitrait-elle un «retour des cerveaux» ? Comme Jean-Yves, une nouvelle génération, issue de la diaspora africaine en Europe et en Amérique du Nord, envisage de revenir sur le continent et d’y faire carrière. On les appelle les «repats», comme «repatriés» par opposition aux «expats». Malgré le ralentissement global de la croissance dans la région en 2016 (mais qui est repartie en 2017), ces «repats» (on emploie aussi parfois le terme anglophone de «returnees», «ceux qui reviennent») se disent attirés par le dynamisme des économies de l’Afrique de l’Ouest et de l’Afrique du Nord principalement, terres d’opportunités et politiquement stables pour jeunes cadres dynamiques.