Et cette perte d’autorité des pouvoirs publics a eu des conséquences et pas des moindres. « On oublie Mohammed Merah, les enfants et les militaires tués », enchaîne l’ancienne présidente de la Halde. « Et maintenant, doit-on laisser les combattants de Daech retourner en France ? »
L’État a repris les choses en main
Un terrain sur lequel les deux autres intervenants ne se sont pas risqués. Jean-Louis Bianco a, au contraire, dressé un autre bilan, plus positif : « Sur le terrain, la réalité est beaucoup moins négative, évalue l’ancien conseiller de François Mitterrand. On ne doit pas accepter la contestation d’un cours en raison d’une croyance. La radicalisation doit être surveillée et elle l’est en grande partie. »
Philippe Portier a renchéri : « L’État a repris les choses sérieusement en main. Dans les écoles, il existe des cours de citoyenneté et de moral. On ne peut pas dissimuler son visage dans l’espace public. Nous devons aider l’islam à franchir un cap de modernité. »