VIDEO. Diversité : « au nom de la discrimination positive on ne fait rien » selon Saïd Hammouche

Il poursuit : « il faut travailler avec les recruteurs. Notre rôle est de parler avec des entreprises comme Accenture qui recrute des consultants, et qui ont l’habitude de recruter dans les grandes écoles. Mécaniquement celui qui a fait l’université de banlieue n’est pas du tout dans leurs radars. »

Mardi 14 mars, la ministre du Travail, Myriam El Khomri pointait du doigt deux mauvais élèves : Accor et Courtepaille. Suite à l’envoi de faux CV, à compétences égales, le ministère note des écarts de traitement entre les candidatures, au détriment des candidats maghrébins. « On a besoin de mesures correctives pour remettre tout le monde sur la même ligne de départ et faire en sorte que la compétition est réellement bien lieu. »

« 150 milliards d’euros de coûts »

Une discrimination qui a un coût : « France Stratégies chiffre la discrimination à 150 milliards d’euros par an : c’est une hérésie économique ! On nous dit qu’il n’y a pas de boulot, nous on considère qu’il y en a : 1,8 millions projets de recrutements chaque année.«