« Si on n’a pas de voiture, on est assignés à résidence »
Avant de se lancer, Ramata, 25 ans, se ronge les ongles de stress. « Je ne peux pas me louper ! » La jeune femme, au chômage après un Bac pro accueil, a besoin du permis de conduire pour devenir aide-soignante. « Je vais passer le concours et le métier a des horaires décalés. Or, à Garges, il n’y a pas assez de transports… »
Dans le secteur de Garges-Sarcelles, le permis s’apparente au Graal. « Se déplacer en transport en commun, c’est l’enfer ! Si on n’a pas de voiture, on est assignés à résidence, souffle Djenaba, étudiante en comptabilité. Et chez nous, on n’a pas les moyens de payer le tarif normal d’un permis. »