Après deux ans d’enquête auprès de 7.000 lycéens issus en grande partie de quartiers populaires, les sociologues Anne Muxel et Olivier Galland rendent leurs conclusions dans « La Tentation radicale ». La radicalité, qu’elle soit religieuse, politique ou culturelle, atteint des proportions inquiétantes, notamment chez les jeunes musulmans.
Les lycéens de France sont-ils tentés par la violence et la radicalité religieuse ? C’est la question que se sont posée les sociologues du CNRS Anne Muxel et Olivier Galland, au lendemain des attentats de novembre 2015. Les chercheurs publient leurs travaux ce mercredi 4 avril aux Presses universitaires de France (PUF), dans un ouvrage intitulé La Tentation radicale. Et leurs conclusions sont plutôt inquiétantes.