C’est une conséquence de la liberté de circulation des personnes, des finances, des violences et des biens. Une liberté dont les tueurs et leurs commanditaires profitent pour mieux organiser des attentats destinés à la restreindre. Ce paradoxe n’est pas nouveau. Il nourrit à raison l’orgueil des démocraties. Liberté pour les ennemis de la liberté –tant qu’ils n’ont rien fait de légalement répréhensible : voilà un excellent slogan démocratique. Il est possible qu’il faille momentanément le suspendre. Mais, même en temps de guerre, puisqu’il semblerait qu’on y soit, il serait préférable de ne pas jouer des muscles et de la rhétorique au point de l’oublier.
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