Une synagogue accueille des réfugiés musulmans à l’occasion de la Pâque juive

Jalal Hashimi. Photographie – Eric Futterman

Jalal Hashimi. Photographie – Eric Futterman

« …Tout ce que j’en attends, c’est qu’on se connaisse mieux. Les Juifs et les Chrétiens doivent savoir que les Musulmans ne sont pas des terroristes. Ils sont pour la paix. Tout comme les Musulmans doivent savoir que les Juifs ne sont pas les méchants de l’histoire ».
C’est également l’avis du rabbin. Il voit dans cet événement – au-delà de sa convivialité – un moyen concret de mettre à mal les stéréotypes sur les relations entre Juifs et Musulmans.

L’initiative prend encore plus de sens lorsqu’on lui appose une lecture biblique.
Pessah, en effet, est un récit histoire d’exil et de liberté. Relatée dans l’Ancien Testament, elle commémore la libération des Juifs de la tyrannie égyptienne pour rejoindre Israël. La semaine de célébrations symbolise les quarante ans qu’ont passés les Juifs dans le désert avant d’arriver en terre promise. « C’est un moment où la communauté juive se souvient qu’elle a dû quitter sa terre », relève Kate Ayers, la présidente de l’association Reestablish Richmond.