Les médecins traitants ont fortement déconseillé de le renvoyer en Italie, car ils estimaient que le risque était important que son état de santé se dégrade rapidement et qu’il tente à nouveau de se suicider, notamment en raison de la séparation d’avec sa famille.
«LA SOLIDARITÉ NE DEVRAIT JAMAIS ÊTRE POURSUIVIE. LES AUTORITÉS SUISSES DOIVENT TRAQUER LES PASSEURS QUI PROFITENT DE LA DÉTRESSE D’ÊTRES HUMAINS POUR S’ENRICHIR ET NON PAS S’ACHARNER SUR LES CITOYENNES ET LES CITOYENS QUI AGISSENT PAR SOLIDARITÉ.»Muriel Trummer, experte asile pour Amnesty Suisse
Les autorités d’asile n’ont pas tenu compte de ces recommandations et ont ordonné le renvoi en Italie en vertu du règlement de Dublin. Quand Anni Lanz a appris que le Centre pour demandeurs d’asile enregistrés (CAS) de Milan ne pouvait pas l’héberger et qu’il dormait dehors par presque moins 10 degrés, elle est partie sans plus attendre en Italie.