Sofian et ses amis avaient réservé une table dans une discothèque. A leur arrivée, le groupe s’est vu refuser l’accès, le gérant de l’établissement leur indique que « cinq maghrébins ce n’est pas possible ».
Sofian décide de porter plainte. Le procureur adresse une demande d’avis au Défenseur des droits en lui soumettant les résultats de l’enquête de police.
Les propos de l’ancien gérant lors de son audition par la police ne laissent pas de doute quant au caractère discriminatoire du refus. Le gérant de l’établissement a confirmé contrôler l’accès des personnes d’origine maghrébine pour éviter d’avoir une réputation « de boîte à racaille » car « quand il y a trop de maghrébins, un établissement a rapidement un telle réputation ».