Sénatoriales : pour l’émergence de la parole politique des quartiers populaires !

Chômage, logement, associations, services publics, discriminations structurelles : que ce soit dans les zones urbaines ou dans les zones rurales, un terrible constat en partage, à savoir l’abandon pur et simple par l’Etat. Il y a urgence à prendre à bras le corps les problématiques des quartiers, des campagnes, de parler de nos vies, du réel.

Chaque jour, des habitant.e.s se battent et réfléchissent ensemble pour que ces territoires abandonnés par la République soient enfin respectés, reconnus, valorisés. Combien d’élu.e.s, combien de parlementaires pour poser ces questions ? Pour les imposer et les rendre centrales dans le débat ? Trop peu et pour cause : depuis 40 ans, paternalisme, reproduction des élites, clientélisme, répression et politique libérale sont l’apanage d’un vieux monde politique qui ignore délibérément les chiffres records de l’abstention. Par endroit, celle-ci frôle les 70% tant la défiance vis-à-vis de notre système politique, de son fonctionnement, les engagements électoraux non tenus ont fini par détourner des urnes.