Une salle de prière musulmane profanée dans l’Isère ce week-end

L’Association du juste milieu, qui gère le local et entretient des relations oecuméniques, va porter plainte, selon Le Dauphiné libéré. Le journal indique que la tête de sanglier a été découverte par « quatre fidèles qui se rendaient à la prière du matin ». La brigade locale de gendarmerie est chargée de l’enquête.

En mai 2014, la même salle de prière avait été taguée, avec des propos racistes (et mal orthographiés), assortis de croix gammées. C’était la première fois que les musulmans de la commune étaient pris à partie, alors que l’achat de ces appartements transformés en salle de prière date de 1991.