Cette littérature nourrit une pensée monomorphe et conformiste de l’image des femmes et de leurs rôles dans la société : «Si une femme se défait de son voile de pudeur, laisse tomber les vêtements de la retenue et de la chasteté, elle perd l’essence de la beauté, tombe de son piédestal et chute dans les bas-fonds (6).»
Ainsi, cette littérature favorise le développement d’une vision duelle du monde dans laquelle les autres modèles féminins sont rejetés, le titre de «noble» ou de «pieuse» n’étant attribué bien évidemment qu’à celle qui se conforme aux codes explicités dans ces ouvrages : « Prends garde, chère sœur, à ces slogans diaboliques appelant à l’amitié entre les sexes, à la camaraderie innocente et à la fraternité humaine. C’est là un chemin qui conduit à la corruption et à la turpitude, sans le moindre doute (7).»