La littérature destinée aux jeunes femmes véhicule une vision inégalitaire voire misogyne à l’égard des femmes, ainsi qu’un modèle de femmes prétendument calqué sur «les accompagnantes» du Prophète (ses épouses Aïchâ et Khadjîja et sa fille Fatima az-Zahrâ) et les «pieuses». Comme si, depuis mille quatre cents ans, le monde arabe n’avait pas produit d’autres modèles : écrivaines, scientifiques, médecins, féministes, diplomates, femmes d’affaires ou encore journalistes.
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