La religion, entre guerre et division
La France a beau avoir observé une hausse des croyances et des pratiques religieuses auprès des 18-30 ans, la définition de la religion comme facteur de division n’en demeure pas moindre auprès de plus de la majorité des jeunes interrogés.
Ces avis sont à mettre en corrélation avec l’actualité qui présente différentes régions frappées par des attentats islamistes. Pour Charles Mercier, l’actualité n’est pas seule responsable de l’équation « religion = guerre » : « C’est une conception très ancrée dans l’imaginaire français depuis les guerres de religion, la laïcisation de l’école au XIXe siècle. »