Quand l’intégrisme religieux entre dans les salles de sport

Le directeur de la formation, Michel Godard, s’en inquiète. Il convoque Grégory en commission de discipline. Dans son rapport, celle-ci détaille les arguments du judoka. « Il considère que dans sa religion, un homme n’a pas le droit de toucher une femme étrangère. » Grégory reste inflexible. La commission décide de l’exclure de la formation pour éviter tout prosélytisme sur le tatami. « On pense qu’il va chercher l’adhésion d’autres, il va essayer de toucher d’autres personnes pour justement développer son mouvement, sa religion, comme il nous l’a dit. On était inquiets », relate Michel Godard.