« Passeurs », les nouveaux esclavagistes

La cible : un Malien, ou un Ivoirien, soupçonné d’être l’organisateur éventuel d’un trafic de faux papiers et de migrants clandestins. Le travail policier se fait, pour l’instant, dans le cadre judiciaire d’une enquête préalable. « De toute façon, nous savons déjà que le personnage est au moins impliqué dans un trafic de grande ampleur. » Est-il « l’organisateur » de passages massifs de migrants africains jusqu’en France, doublé d’« un faussaire » qui fournit des pièces d’identité, ou seulement « le relais » d’un réseau de passeurs, « chargé d’accueillir les clandestins à Paris » ? Bientôt, grâce, entre autres, à des vidéos enregistrées dans l’agence d’un transporteur international, l’investigation des policiers permettra de préciser le rôle exact de leur « objectif »