Justement, comment choisis-tu et abordes-tu les personnes que tu photographies ?
Pour ça, il n’y a pas de règles. Parfois c’est un détail, une différence, qui va m’amener à sortir mon appareil photo. En réalité, je photographie peu. J’aime prendre mon temps, marcher, découvrir de nouveaux espaces et aller à la rencontre d’inconnu-es. La plupart du temps, j’ai une approche très directe, car les passant-es vaquent à leurs occupations et ne sont pas toujours disponibles. J’ai essuyé peu de refus et j’essaye de varier les sujets. Car ce qui m’intéresse c’est la diversité de la population parisienne, et ces lieux qu’on ne regarde plus ou que beaucoup semblent mépriser, comme les barres HLM, mais qui font parties intégrantes de Paris.
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