Le surveillant décrit le détenu, côtoyé plusieurs mois avant les faits dans l’unité, comme « un showman qui aime s’amuser », qui franchissait certaines limites, le qualifiant de « feu follet », de « nerveux hyperactif », « dans la dissimulation ».
Une difficile et lente reconstruction
P. n’a pas repris son travail. « J’ai tenté de reprendre fin 2017, à mi-temps. Il s’est passé un autre incident avec un détenu djihadiste dans un autre établissement. J’ai rechuté. Je ne pouvais plus. » Il confie être toujours en accident du travail, vivant sur la crête en repoussant la colère et la haine.