« Il a fait demi-tour et juste avant de rentrer dans la cellule il m’a souri. Et ça a été très vite. » P. raconte le premier coup au flanc, la fuite éperdue dans la coursive puis l’escalier où Bilal Taghi lui porte le second coup de couteau « qui est entré sous l’oreille droite pour ressortir sous la mâchoire ».
Il parvient à s’échapper avec son collègue qui lui est venu en aide, lui évitant d’être achevé, et c’est alors « le goût du sang dans la bouche », la sensation des vêtements qui s’imbibent. Et ce souvenir d’un visage « qui présentait une colère, une haine, cela ne me paraissait pas humain ».