Quand elle me dit ça, j’imagine malgré moi des bébés avec une moustache à la Hitler naissant de son petit ventre en faisant le salut nazi. C’est effrayant et drôle en même temps. On riait beaucoup à Berlin dans les années 30. Il y avait cette liberté de ton, les cabarets (welcome, et bienvenue, tatata), les chansonniers, les travestis, le bauhaus, la cocaïne. Mais Martha ne voit pas le comique de la situation, et elle a raison. Ce qui arrive à son pays et ce qui arrive à son cœur sont une seule et même chose.
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