Mondial : la France met fin à l’épopée des Lions de l’Atlas saluée par le presse internationale

“Mais ce n’était pas une fin cruelle”, assure le journaliste sportif, “car pendant une grande partie du match, l’équipe nord-africaine a égalé les Français, qui ont dû largement puiser dans leurs réserves d’expérience pour remporter le match”.

Les Marocains “pas intimidés”

Malgré un but tricolore d’entrée de jeu (Théo Hernandez, 5e minute), puis un deuxième en fin de match (Randal Kolo Muani, 79e), “le Maroc ne semblait pas intimidé”renchérit The New York Times. “Les joueurs de Regragui [l’entraîneur marocain] n’ont pas fléchi face à l’éclat, l’expérience et les contradictions de cette curieuse équipe de France, à la fois manifestement imparfaite et calmement impériale”.

Pour La Gazzetta dello Sport, c’est clairement l’expérience qui a fait la différence. “La France a immédiatement plié le match à son avantage et n’a jamais regardé en arrière”, analyse le quotidien sportif italien. “Les Bleus avaient plus de qualités, plus d’expérience internationale et cela a pesé, malgré l’absence de Rabiot et d’Upamecano”.

Le “tableau de chasse” des Lions de l’Atlas restera donc “figé sur le scalp de trois ogres : Belgique, Espagne et Portugal”résume Le Soir. “Si la marche française fut cette fois trop haute, ils auront marqué l’histoire de leur pays, de tout le continent, en étant la première nation africaine à atteindre le dernier carré” – un exploit qui fait dire au New York Times que “d’une certaine manière, cette Coupe du Monde sera toujours celle du Maroc”.

Messi vs Mbappé

Un avis partagé par les supporters marocains, interrogés par Al-Jazeera à la sortie du stade Al-Bayt. “Nous avons écrit une page d’histoire”, déclare à la chaîne Yassine Azami, venu de Tanger. “Les joueurs nous ont rendus si fiers de notre pays que nous ne pourrons jamais les remercier assez”. Le supporter, âgé de 35 ans, s’attend à ce que les joueurs et leur entraîneur soient accueillis “à bras ouverts” à leur retour au Maroc.

Après cette demi-finale “poignante” – dixit The Indian Express – les regards se tournent maintenant vers la “superproduction dont la FIFA, l’organisatrice, et le Qatar, le pays hôte, avaient rêvé”, selon The New York Times : une finale opposant l’Argentine de Messi à la France de Mbappé.

“Leo Messi veut remporter une compétition qu’il dispute pour la dernière fois” et “Kylian Mbappé meurt d’envie de la gagner une deuxième fois, pour prouver qu’il n’a pas seulement le plus gros salaire”observe El Mundo. Le prodige français “veut crier au monde que l’avenir lui appartient”, face à un Messi “crépusculaire”.

0