Plus trompeur encore, des sites modifient leurs publications après avoir été épinglés. Ainsi, Les Décodeurs du Monde évoquaient en août 2016 le cas du site américain CounterPunch.org. Ils écrivaient que ce dernier, réputé peu fiable, avait présenté un canular sur Hillary Clinton comme une vraie information.
Et pourtant, plusieurs sites les ont accusés d’avoir mal lu l’article. Selon eux, ce dernier mentionnait clairement qu’il reprenait un article satirique. Or, comme chacun peut le vérifier en consultant les archives du site, la version initiale de l’article ne comportait pas cette mention, qui n’a été ajoutée que par la suite, une fois l’erreur signalée…
6. Echapper aux poursuites
En dernier recours, lorsqu’ils sont en fin de compte épinglés, certains ont pris soin de garder un dernier atout dans leur manche : compliquer le travail de la justice grâce à des statuts juridiques sur mesure.