Jean-François Pion s’interroge sur les solutions à mettre en œuvre «pour éviter que ces situations se reproduisent». Face à des magistrats abasourdis, il évoque alors les résultats des politiques de stérilisation forcée menées en Norvège et en Angleterre. Le médecin est catégorique : en France, «ces patients deviennent des cas sociaux». L’avocate de l’ARS, elle, enfonce le clou : «Un médecin n’a pas le droit de dire qui doit vivre ou mourir.» La chambre disciplinaire a mis son jugement en délibéré. La décision devrait être rendue dans un peu moins d’un mois.
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