L’exposition Exhibitions, l’invention du sauvage, au musée du quai Branly, en 2011-2012, fut-elle l’un des temps forts de la fondation ? Vous en étiez le commissaire général.
Consacrée aux « zoos humains », elle a été un choc pour certains qui ne s’imaginaient pas que c’était aussi proche de nous. Elle montrait comment ces spectacles de foire des années 1800 à 1940, mettant en scène une vision colonialiste des pays conquis, ont formé et conditionné le regard porté par l’Occident sur les peuples noirs.
« On nomme la couleur noire, pas la blanche »
Ce qui prouve que le public évolue dans sa réflexion ?