Dans Mes étoiles noires, vous citez des personnalités dont vous saluez le courage comme Phillis Wheatley.
Cette poétesse avait été capturée au Sénégal en 1760 et vendue comme esclave à 7 ans. Elle a eu la chance d’apprendre à lire et à écrire et je la mentionne pour montrer la puissance de l’éducation. On a mis en doute les capacités intellectuelles de Phillis, morte très jeune, car elle était noire. L’école brise les barrières. Ouvre le champ des possibles. Laisser les gens dans l’ignorance, c’est les empêcher d’être en colère, en rébellion. Les empêcher de s’affranchir. Les empêcher de dire « non ».