J’ai probablement appris plus de trucs sur la vie des noirs européens en naviguant 15 minutes sur un blog qu’en passant les portes d’une quelconque exposition. Si un nombre inestimable de scènes pastorales s’exhibe sur les murs des plus grandes institutions culturelles mondiales, les tableaux qui racontent une tout autre histoire, moins convenue, sont nombreux à croupir dans leurs caves au 25ème sous-sol ou à chercher des visiteurs dans les galeries les moins reconnues. Le net est incroyable pour ça : on y découvre tout un pan de l’histoire de l’art jamais révélée au grand public. Internet s’est trouvé récemment une passion pour prouver l’existence des personnes de couleur à travers l’histoire de l’art occidental. On découvre donc que les gens de couleur ont bien existé. Le processus de démystification de l’histoire lorsqu’on pénètre le trou noir du web est franchement libérateur.
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