L’histoire à la loupe

Certaines sont conduites vers des camps de transit (Drancy, Pithiviers…), et 8 000 d’entre elles sont entassées au Vélodrome d’hiver, surnommé le « Vél d’Hiv » (un lieu de compétitions sportives du 15e arrondissement de Paris). Les conditions de vie y sont très difficiles : manque d’eau potable, de nourriture, de matelas, de toilettes… Les personnes arrêtées y sont restées entre 3 et 5 jours.

Certaines ont réussi à s’échapper, mais la grande majorité d’entre elles a été déportée vers le camp d’extermination d’Auschwitz, en Pologne, entre juillet et novembre 1942. Moins de 100 personnes en sont revenues, et aucun enfant.