C’est pourquoi je vous appelle solennellement à adopter des mesures courageuses qui seules préviendront l’embrigadement idéologique et sectaire dans l’Islam politique de centaines de milliers jeunes désœuvrés et en quête de sens et de repères, processus véhiculé par des milliers de petits soldats du djihadisme et du salafisme, souvent Français eux-mêmes.
Le 20 juin dernier, lors du dîner officiel du Conseil Français du Culte Musulman, vous avez, Monsieur le Président de la République, proposé trois priorités : « le combat contre le fanatisme et sa diffusion », la lutte « contre une pratique de l’Islam organisant une ségrégation au sein de la République », « la formation des imams et des enseignants ».